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Forum des images 1° spé | Glamour - mode et cinéma - Eva

Dernière mise à jour : 16 avr. 2021

Le cours intitulé : Glamour : les liaisons dangereuses de la mode et du cinéma, a été produit le 12 mai 2017, par Véronique le Bris, dans le cadre de Glamour. C’est un cours sur les relations entre la mode et le cinéma, depuis la création du cinéma. Véronique le Bris montrera dans ce cours que ces relations n’ont pas toujours été évidentes.

Tout d’abord, le cours est introduit par une problématique à laquelle Véronique Le Bris répondra pendant tout son cours : « Quelles avaient été les relations au cours de l’histoire du cinéma, depuis sa création le 28 décembre 1895, de la mode et du cinéma ? ».

À la base, la mode et le cinéma étaient destinés aux femmes.

Une autre problématique est posée, « pourquoi la mode et le cinéma n’ont pas réussi à faire aussi “bon ménage“ qu’on aurait pu l’imaginer au départ » .

Ensuite, Véronique Le Bris donne les dates de l’histoire de la mode et du nombre de maisons haute couture en 1900 et en 1946 et lie ses dates avec celles de l’histoire du cinéma.

Véronique explique par la suite pourquoi la relation entre la mode et le cinéma a été au départ compliquée. Ceci s’explique par plusieurs raisons : d’une part, car les couturiers avaient beaucoup de travail, et pas assez de temps pour le cinéma, d’autre part car ils n’avaient pas l’habitude de créer pour le cinéma, et aussi car les costumes qui habillaient les acteurs dans les films devaient correspondre à l’époque de l’histoire, cependant les couturiers ne travaillaient pas toujours sur cette époque. De plus, cette relation ne s’est pas bien passée car les stars de cinéma ne sont pas forcément des mannequins, et elles n’ont pas les corps adaptés aux créations des couturiers, elles vieillissent, de plus leurs personnalités parfois fortes peuvent effacer ces créations. Pour finir, les stars de cinéma doivent bouger, se déplacer, mais cela correspond mal aux vêtements de haute couture qui sont créés pour rester assez figés.

Après cette introduction, Véronique présente la façon dont elle va illustrer tout ce qu’elle a dit précédemment. Elle va montrer « comment certaines actrices ont réussi à influencer l’univers de la mode, et comment cette influence a été portée par leur rôle ou par l’emploi qu’elles avaient ».

Le premier extrait est celui du film L’échange de Cécil B. De Mille en 1920. L’actrice est Gloria Swanson, la première icône de mode au cinéma. Elle est habillée par le couturier Paul Poiret. Dans cet extrait, la femme jouée par Gloria Swanson porte une robe achetée par son mari, qui veut qu’elle s’habille mieux. Dans la deuxième scène, la même femme porte un maillot de bain, car elle veut reconquérir son mari qui l’a quittée.







Le deuxième extrait est Prix de beauté de Augusto Genina en 1930. C’est Louise Brooks, une danseuse et actrice américaine qui interprète le rôle principal. Dans ce film, elle est habillée par Jean Patou.

C’est une jeune femme qui, après avoir été repérée par des photographes, devient miss France. Elle a un fiancé qui n’aime pas que tous les regards soient portés sur elle, car elle porte de magnifiques robes.




Ensuite, l’actrice Joan Crawford, une danseuse, porte une magnifique robe, la plus copiée aux Etats-Unis, sur une photo extraite du film Letty Lynton de Clarence Brown (1932). Le couturier qui lui a dessiné sa robe est Adrian. Joan Crawford est une danseuse, et elle est l’archétype de la « working-girl ». Ses tenues étaient copiées partout aux Etats-Unis, mais même jusqu’en Europe.




Le troisième extrait de film met en valeur l’actrice Marlène Dietrich, dans le film Coeurs brûlés de Josef von Sternberg (1930). Comme l’actrice Greta Garbo, elle est l’une des premières à assumer son côté féminin dans des costumes d’hommes. Elle est habillée par le costumier Trevis Benton. C’est une femme très audacieuse, qui osait porter des tenues conçues pour les hommes.




L’actrice Audrey Hepburn parait dans le quatrième extrait du film Funny Face de Stanley Donen en 1957. Les robes portées par Audrey sont toutes dessinées par Hubert de Givenchy, un très grand couturier.

[ Cette partie m’a beaucoup intéressée, je vais donc la traiter plus longuement que les autres, et l’analyser. ]

Après avoir reçu son premier oscar pour un film, Audrey Hepburn demande à Balenciaga, un grand couturier, de lui coudre ses vêtements pour les films, à la place d’un costumier. Celui-ci refuse par manque de temps, mais la dirige vers un autre couturier : Hubert de Givenchy. Ce sera alors le début de leur collaboration. Il y a une réelle symbiose entre les robes de Givenchy, et Audrey, qui les met en valeur, notamment dans le film Funny Face.

Dans l’extrait n°4, nous voyons 8 scènes différentes, avec à chaque fois des tenues les plus resplendissantes les unes que les autres. Jo Stockton (jouée par Audrey), est une libraire qui participe à un défilé de mode, puis commence sa carrière en tant que mannequin, aux côtés du photographe Dick Avery.

Véronique Le Bris explique que ce film est l’exemple parfait de l’entente entre la haute couture et le cinéma, les actrices américaines à l’époque. En effet, les robes sont magnifiques et elles ne sont pas effacées par le rôle de l’actrice, au contraire elles sont mises en valeur et très bien portées par Audrey Hepburn. Cependant, Véronique le Bris affirme que cette entente n’a pas toujours été présente, comme elle l’a indiqué en introduction.













Véronique Le Bris aborde le cas de Brigitte Bardot, une actrice et une grande icône de la mode, très audacieuse, qui a révolutionné la façon de s’habiller. Elle portait des minis jupes, et la robe de Paco Rabanne en métal.


Le cinquième et le sixième extraits sont Barbarella de Roger Vadim, et Klute de Alan J.Pakula (1971). Dans ces 2 films, l’actrice Jane Fonda porte des costumes dessinés par Roger Vadim. Jane Fonda a influencé la mode à 3 époques précises de sa vie (liées aux hommes qu’elle

fréquentait) et de l’histoire de la mode.

Pour le septième extrait, c’est Catherine Deneuve, une grande actrice française, qui joue dans La chamade de Alain Cavalier, en 1968. Elle porte des robes de Yves Saint Laurent, grand couturier français. Catherine Deneuve est connue très jeune, elle est présentée à la reine d’Angleterre à seulement 22 ans.


Dans le dernier extrait, Marion Cotillard porte le sac Lady Dior dans le court-métrage The lady Noire Affair de Olivier Dahan (2009). Après avoir interprété le rôle d’Edith Piaf dans le film La Môme, elle est devenue l’égérie de la marque Dior. The lady Noire Affair est une publicité pour la marque Dior.


Véronique Le Bris conclue en parlant de l’actrice écossaise Tilda Swinton, qui a changé le rapport à la mode : elle porte des créations de haute couture parfois extravagantes, qui étaient directement créées sur elle. Cela lui a apporté une certaine notoriété.


Pour conclure, je pense que ce cours m’a apporté des connaissances autant dans la mode que dans le cinéma. J’ai appris que ces deux arts qui paraissaient en concordance ne s’alliaient pas toujours parfaitement comme on le pense. En effet, le cinéma et la mode sont deux arts très distincts et il peut être difficile de les accorder. Cependant, les actrices peuvent parfois parfaitement porter les créations de haute couture, et les mettre en valeur dans les films. Le costume d’un acteur ou d’une actrice est très important au cinéma, car il peut définir la personnalité d’un personnage, sans même l’avoir entendu parler. C’est pourquoi les films avec des créations haute couture sont très beaux à voir. De plus, les grandes actrices peuvent promouvoir les créations des couturiers, par exemple Marion Cotillard avec les sacs Dior dans The lady Noire Affaire.

Après avoir regardé ce cours, je vais porter une plus grande attention aux costumes des acteurs/ actrices, car souvent on n’y prête pas attention. Je vais aussi regarder des films cités dans le cours de cinéma, notamment L’échange, ou encore Funny Face.



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