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Forum des Images 1ère spé | Le noir, le blanc et le reste | Maelys

Dernière mise à jour : 7 avr. 2022

Le cours que j’ai choisi se nomme « Le noir, le blanc et le reste ». Il a été réalisé par Jacques Aumont, le vendredi 5 avril 2019.

Ce cours retrace historiquement le film en noir et blanc, en quatre grandes parties. Il décrit ces fonctionnalités du passé et celles actuelles, comme l’utilisation pour faire des films citationnelles de mouvements par exemple l’expressionisme allemands ou pour une époque tel que 1920. De plus le noir et blanc est utilisé pour ses valeurs plastiques où le noir représente le mal, la peur, l’angoisse, la mort mais aussi pour un effet de réalisme. Enfin ce cours nous expose ce qu’est le noir et blanc, et qu’il peut avoir des films qui mélangent noir et blanc et couleur ou qui ne sont que gris.


Tout d’abord par la question « Qu’est ce que le noir et blanc ? ». Durant cette partie, j’ai pu comprendre que le noir et blanc est un style choisi par les réalisateurs mais que même si on dit que les films d’époques sont en noir et blanc il y en avait en couleur. Par exemple Nosferatu, d’E.W. Murnau en 1922 est un film qui a été parfois projeté en bleu même s'il été principalement projeté en noir et blanc car projeter les films en couleurs coutaient très cher. L'étrange cabinet du Docteur Caligari réalisé par R. Wiene a également été cité. Ces deux films sont caractérisés par des noirs profonds. Aussi nommé, les films La nouvelle Babylone de Kozintsev et Trauberg de 1929, Vampyr de Calr Th.Dreyer de 1932 et Ida de Pavel Pawli Kowski de 2015. Ces deux derniers films sont des films gris « par excellence » comme l’a qualifié Jacques Aumont. Enfin le dernier film cité de cette partie est un film de 1935 de Rouben Mamoulain : Becky Sharp. Ce long-métrage est le premier film en technicolors.


Ensuite, la deuxième partie s’intitule « Histoire à l’envers ». Dans cette partie il a été remarqué que le cinéma a débuté par le noir et banc mais que la peinture a commencé par la couleur. « Le cinéma a commencé a porter le deuil de la vie » (citation de Gaubert). De plus, j’ai appris que la couleur est apparue dans les années 50 aux Etats-Unis et dans les années 60-62 en Europe.

Ici, les films cités sont Nosferatu, Danse Serpentine des frères Lumières de 1897 et d’un film monochrome The Dead de John Huston de 1987.


Enfin, la troisième partie : « Le noir et le blanc après la fin du noir et blanc ».

Cette partie expose le retour du noir et blanc après 1960-1970. Le noir et blanc est utilisé pour 3 raisons.

D'abord pour créer des films citationnelles « Le noir et blanc désigne d’emblée la volonté de renouer avec la tradition, de se hausser à son niveau, comme un gage d’authenticité », citation de Youssef Ishaghpour, critique de film du Cinéma Contemporain de 1986. Pour appuyer cette caractéristique Jacques Aumont l’a illustré par un extrait d’un film de Joel et Ethan Coen en 2001 nommé The Barber qui fait référence à Fourgon de Maltes.

Puis, pour utiliser le noir et blanc pour leurs valeurs expressives ou « plastiques » comme le montre The addiction d’Abel Ferrera de 1995. Ici la valeur expressive ou plastique est le noir. La couleur noir est associée aux valeurs de l’angoisse, la peur, la mort et le mal. Dans cet extrait ces valeurs sont représentées à la perfection. Pour la même raison est cité Tetro de Francis Ford de 2009.

Enfin, la caractérisation du réalisme par le noir et blanc est exposé par le film Le ruban blanc de Michael Hanake de 2009 et Satantango de Béla Tarr de 1994 qui sont des films littéraires.


Pour finir, le cours s’est terminé sur la partie nommée « Jouer du noir et blanc ». Le noir et blanc est une option. Beaucoup de cinéastes très importants n’ont jamais utilisé le noir et blanc comme Manuel De Olivera. Cependant dans certains longs-métrages le réalisateur va faire flirter le noir et le blanc avec la couleur comme Alexandre Sokourov dans Confession, Une vie humble, Voix Spirituelles ou Elégies spirituelles. Mais, il va également faire un mélange entre le noir et blanc et les couleurs par exemple dans Tetro ou Memento de Christopher Nolan de 2000.


Même si cette dernière partie est plutôt bonus, je l’ai beaucoup appréciée car j’ai pu voir que l’on pouvait jouer de cette caractéristique du noir et blanc. En effet, comme l’ont montré les extraits précédents certains réalisateurs flirtent avec cet effet. Je trouve que cela donne un charme et une certaine poésie au film. J’aimerais beaucoup essayer de faire un film en mélangeant couleur et noir et blanc. Aussi, cette image du noir et blanc qui nous fait directement penser aux films du passé renforce cet effet de poésie ou de nostalgie qui peut être évoquée. L’utilisation du noir et blanc me fait penser à l’utilisation de la caméra super 8. Ces effets sont rattachés à une image ou à un moment de l’histoire du cinéma précis et je trouve que cela peut être agréable de les mélanger mais surtout de ne pas les oublier. Faire en sorte de les moderniser ou de nous faire « revenir » dans le passé peut permettre de continuer à découvrir des valeurs anciennes qui peuvent embellir nos choix de films ou notre orientation de cinéaste et cinéphile.


Pour conclure, ce cours m’a permis de vraiment apprendre sur ce qu’est le Noir et Blanc, ce qui le compose mais aussi qu'il est encore utilisé aujourd'hui. Le préjugé principal que ce cours m’a permis d’effacer est que les films en noir et blanc pouvaient être projetés en couleur. Mais aussi qu’il y a tout un jeu de couleurs. En effet, avant 1927 les pellicules argentiques n’enregistraient que le bleu et le vert. Quand c’était du rouge, les objets ou les acteurs qui portaient cette couleur devenait noirs à l’image. Ainsi les acteurs étaient très maquillés avec du bleu et du vert. Comme plus bas, un exemple de maquillage de mannequin qui se rapproche très fortement du maquillage que devait porter les acteurs pour ces films.

Ainsi, ce cours m’a énormément appris et m’a enlevé des stéréotypes sur le noir et le blanc.





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